NOTRE SPIRITUALITE

La fondation du « Monastère Invisible St Jean-Paul II » a été demandée à Martial Codou (1954-2022), père de famille et diacre permanent du diocèse de Fréjus-Toulon, par Jean-Paul II lui-même. Au soir des funérailles du 263° successeur de Pierre, alors que Martial était en prière d’adoration devant le Saint-Sacrement exposé, le visage du souverain pontife lui est clairement apparu dans l’Hostie consacrée et l’image du Monastère avec la poutre de la vie, la Croix, la Vierge Marie et les deux piliers lui a été donnée.
 
Le « Monastère Invisible St Jean-Paul II » s’inscrit dans la spiritualité développée par le saint pape tout au long de son pontificat :
 
·       L’attention aux plus faibles, ceux qui sont rejetés et méprisés par le monde, mais aimés de Dieu et qui bénéficient de son infinie Miséricorde car ils partagent les souffrances du Christ qui s’offre sur la Croix pour notre Salut.
·       La préservation de la vie, depuis le moment de la  conception, jusque sa fin naturelle, au terme voulue par le Créateur.
·       La confiance dans l’intercession de la Vierge Marie, Reine du Ciel qui veille sur les enfants de Dieu et les conduit vers le Christ.
 
Contrairement à un monastère traditionnel, le Monastère Invisible n’a pas de murs, il rassemble dans une prière commune des membres qui vivent souvent éloignés les uns des autres ou dans l’isolement mais qui, en offrant leurs souffrances, physiques, morales ou spirituelles ont la joie de participer au Sacrifice du Christ pour le monde et l’Eglise.
 
Selon la terminologie habituelle dans l’Eglise catholique, les membres du Monastère Invisible sont des oblats car ils n’ont pas prononcé les trois vœux monastiques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
Leur engagement, pris lors de leur consécration, porte sur deux points : la prière quotidienne pour la vie et l’oblation de leurs souffrances pour leurs frères du Monastère Invisible, l’Eglise et le monde.  
L’engagement de ces tous petits qui sont portés par la Vierge Marie, possède une force inimaginable, colossale aux yeux de Dieu.
 

Voir en pas de page comment mettre en pratique le Monastère Invisible Saint Jean-Paul II dans votre Paroisse

TOUTE VIE EST UTILE ET IMPORTANTE JUSQUE SA FIN NATURELLE !

Les membres du Monastère Invisible Saint Jean-Paul II sont invités à dire quotidiennement la magnifique Prière pour la Vie dont le texte figure ci-dessous :


PRIERE POUR LA VIE
Cette prière a été composée après la mort de Jean-Paul II, a été traduite en français d’après le polonais
Seigneur Jésus, divin Sauveur, par le Cœur Immaculé de Marie, je t’offre mes souffrances physiques et mes tourments spirituels, aux intentions de la Sainte Eglise et de l’Apostolat de la Vie.

Par l’intercession des petits martyrs innocents qu’on a empêchés de naître, donne aux incroyants la grâce de la Foi, aux pécheurs la conversion, à ceux qui sont dans l’erreur la lumière de la vérité, aux âmes du purgatoire une prompte libération ; accorde aux parents qui ont refusé le don de la vie, d’accueillir ta Miséricorde et d’être libérés du poids de la culpabilité.

Entoure les familles de ta protection, afin que, par la force de ta sainte grâce, elles puissent résister aux pièges du démon, en accueillant chaque vie avec amour dès sa conception jusqu’à la mort naturelle.

Fais que cette croix que je porte soit pour moi source de courage, de libération et de force ; que la souffrance ne m’ôte pas l’Espérance, que ma foi ne s’éteigne pas et que ma Charité ne cesse jamais. A ma mort, viens me chercher et conduis-moi dans ton Royaume.

Amen.


Imprimatur: Mgr dr Jan Watroba, Vicaire Général

VOUS QUI VOUS SOUS-ESTIMEZ, VOYEZ COMBIEN VOUS POUVEZ ETRE UTILES ?

Le Monastère Invisible Jean-Paul II est un monastère sans mur et sans frontière qui réunit des individus cloîtrés dans la souffrance, morale ou physique, malades, vieillards, personnes handicapées, prisonniers, etc… Tous peuvent offrir leur épreuve à Dieu pour la transformer en don d’Amour.

VOUS QUI AVEZ DEJA PENSE A EN FINIR, RETROUVEZ L’ESTIME DE VOUS

Retrouvez la JOIE d’être utile malgré votre « petitesse » et votre « inutilité » aux yeux de la société qui ne pense qu’à l’agent et aux honneurs. Vous avez de l’importance aux yeux de Dieu et Il vous place au premier rang, comme les petits enfants. Dieu a besoin de vous ! Votre vie, toute vie a du prix pour Lui.

LE MONASTERE INVISIBLE SAINT JEAN-PAUL II REGROUPE PLUSIEURS CATEGORIES DE MEMBRES :
Des MEMBRES SOUFFRANTS : ce sont des Malades, des Personnes âgées, des Personnes Isolées ou des Prisonniers qui offrent leur souffrance morale ou physique en union avec le Christ et qui éprouvent ainsi la Joie de se sentir utiles dans les difficultés qu’ils traversent.
Des MEMBRES PRIANTS : ce sont tous les enfants morts sans avoir pu recevoir le Sacrement de Baptême ainsi que les âmes du Purgatoire qui, alors qu’ils ne soufrent plus, prient en communion avec les membres souffrants du Monastère.
Jadis relégués dans les limbes, tous les enfants innocents morts sans Baptême (victimes de fausse-couche, de mort prématuré et même d’avortement, l’Eglise a désormais la conviction qu’ils sont destinés au Salut par un don spécial du Christ. Le Baptême est la voie normale du Salut, mais Rien n’est impossible à Dieu et tous ces Saint Innocents participent à la prière du Monastère mijp2.
Les âmes du Purgatoire, les âmes de ceux qui sont morts sans être en état de grâce et qui doivent patienter avant de pouvoir contempler le Seigneur face à face, nous pouvons prier pour elles, mais dans la Communon des Saints elles peuvent en effet elles aussi prier pour nous, pour l’Eglise et pour le monde.
Des MEMBRES AUXILIAIRES : loin d’être des membres de second ordre comme le mot auxiliaire pourrait le laisser penser, ils sont indispensables à la vie du Monastère Invisible, tout comme en conjugaison les verbes auxiliaires. Ils sont nommés ainsi en référence au titre de « Marie Auxiliatrice » accordé depuis saint Jean Chrysostome à la Vierge Marie. Ce sont des membres qui acceptent de prier régulièrement pour tel ou tel membre souffrant du Monastère et/ou d’aller les visiter dans leur isolement et leur permettre d’accéder aux sacrements de l’Eglise. Ils participent activement à l’expansion du Monastère Invisible.

QUE VEUT DIRE « OFFRIR SES SOUFFRANCES EN UNION AVEC LE SACRIFICE DU CHRIST PAR AMOUR » ?
 
Tout simplement accepter de vivre avec nos souffrances morales, physiques ou spirituelles, accepter notre isolement, notre maladie, le vide de notre existence, sans récriminer sans cesse contre le Seigneur ou vouloir mettre un terme à notre vie.
 
Tous simplement reconnaître qu’elles sont finalement peu de choses par rapport à ce que le Christ a subi en acceptant de mourir sur la Croix pour racheter nos péchés et faire de notre acceptation un geste de prière, un geste d’Amour à l’image du sien.
 
Savoir que nous effectuons ainsi un geste d’Amour pour nos frères nous rétablit dans la dignité que nous croyions avoir perdue, redonne une utilité à nos pauvres vjes et cela nous comble de joie.
 
Offrir ses souffrances en union avec le Christ, ne doit pas conduire à les provoquer ou les rechercher.
 
Les écrits de Saint-Paul peuvent, à ce sujet, sembler ambigus lorsqu’ils sont sortis du contexte de l’époque.  Saint-Paul ne se fait pas l’apôtre du masochisme quand il écrit au verset 24 du chapitre premier de l’Epitre aux Colossiens : « Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église ».
 Il évoque simplement, comme les premiers chrétiens, qu’il est prêt à témoigner de sa Foi en allant jusqu’au martyre.
Il n’a pas non plus la prétention de compléter la Passion du Christ qui a pris sur Lui, gratuitement et une fois pour toutes, le rachat de tous nos péchés, présents, passés et à venir.
 
 
Le Monastère Invisible de Saint Jean-Paul II ne demande pas non plus à ses membres de s’infliger mortifications physiques et autres flagellations comme persistent à les pratiquer certains ordres religieux qui pensent que cela fabriquerait des saints ou réfrènerait des pulsions mauvaises. L’Eglise a d’ailleurs, au XV° siècle, puni les outrances de ces pratiques.
 
 
Il ne s’agit pas non plus de recevoir nos souffrances comme des cadeaux que nous ferait le Bon Dieu pour nous rendre meilleurs ou faire de nous des gens parfaits. Dieu est Amour, Il ne nous donne que de bonnes choses et nous offre le Salut sans que nous ayons à souffrir pour l’obtenir. Dieu ne marchande pas son Amour.
Les forces du mal sont à l’œuvre dans ce monde et c’est vers elles qu’il faut chercher la cause de nos souffrances.
 
 
Nos souffrances ne sont pas une forme de punition divine. Que d’idioties n’a-t-on pas entendues : le peste du Covid serait une punition pour un monde qui n’est pas assez solidaire ou écologique. Le Sida serait apparu pour punir les homosexuels. On se croirait revenus en l’An Mil et aux fadaises qui courraient alors.
Nos maladies ne sont pas des punitions, sublimons les en acceptant de les vivre en sachant que Dieu nous aime, en partageant cet Amour en priant pour ceux qui souffrent et en redisant avec Sainte-Faustine : Jésus, j’ai confiance en vous !

MISE EN PRATIQUE DU MONASTERE INVISIBLE SAINT JEAN-PAUL II DANS UNE PAROISSE :
Le curé de la paroisse délègue parmi ses paroissiens volontaires, une ou plusieurs personnes, selon son discernement, ces personnes doivent avoir une vraie vie sacramentelle, et seront préparées pour être en état de missionnaire. Ces accompagnateurs pourront porter la communion aux malades.
Le curé appelle ses paroissiens à recenser les personnes qui sont cloîtrées d’une manière ou d’une autre, chez elles, en maison de retraite, à l’hôpital ou en prison.
Sous l’autorité du curé, les paroissiens pourront alors s’organiser pour les visites. Les accompagnateurs, vont aider les personnes cloîtrées qui sont entrées dans la Paix de Dieu, par les Sacrements de l’Eglise, à devenir missionnaires à leur tour (les serruriers de l’Invisible) et à les préparer pour se consacrer officiellement à ce monastère.

Dieu appelle tous ceux que la société méprise à la Joie d'unir leur souffrance morale, physique ou spirituelle avec le Sacrifice du Christ en Croix pour le monde et l'Eglise