Le MONASTERE INVISIBLE SAINT JEAN-PAUL II, en abrégé mijp2, outre une communauté de prière pour l’Eglise et pour le monde, est une association privée de fidèles laïcs constituée selon les canons du droit de l’Eglise Catholique qui a été approuvée par l’Evêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Dominique REY.
Elle est administrée par un bureau qui correspond au Chapitre d’un monastère classique. Notre actuelle Présidente est Chantal CODOU, la veuve de notre fondateur Martial CODOU.
Le Monastère Invisible s’est doté d’un accompagnateur spirituel choisi en accord avec Mgr Dominique REY : le Père Julien ILWICK, o.c.d.
Le père Julien témoigne de la manière dont il lui est apparu clairement que c’est Dieu lui même l’a choisi pour cette tâche d’accompagnateur spirituel du Monastère.
« Le jour où Jean Paul II passait de ce monde au ciel, samedi 2 avril 2005, vigile de la Miséricorde Divine, vêtu du Scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, à 21h37 précises, j’ai eu le sentiment qu’il quittait notre terre. J’étais fatigué par le travail avec les retraitants de la journée et je m’endormis.
A cette époque-là, toute la Pologne priait pour le Pape, et habituellement moi aussi, mais ce soir-là, je sus au fond de moi que notre bien-aimé pape avait quitté ce monde et c’est paisiblement que je m’endormis.
Le 8 avril, après toute une nuit d’adoration devant le Saint-Sacrement pour accompagner Jean-Paul II, à Orlik (« le petit aigle » en français) où, avec le psychiatre Christophe et la psychologue Catherine nous menions des retraites spirituelles pour les gens souffrant dans leur corps, âme et esprit, c’est devant la télévision que nous avons assisté aux obsèques de notre bien-aimé Pape.
A ce même moment dans le sud de la France, Martial CODOU avait l’intuition spirituelle du Monastère Invisible de Jean-Paul II … auquel quelques années plus tard, je serai associé par la volonté de Dieu !
Après sa visite en Pologne, le pape Benoît XVI nous a lancé l’appel à partir en mission à l’étranger, pensant que nous étions suffisamment nombreux en Pologne alors que d’autres paroisses européennes manquaient cruellement de prêtres. Je fêtais à la même période, le 25ème anniversaire de mes vœux religieux au cours duquel je rencontrai un prêtre qui m’invita à travailler dans son diocèse situé près de Troyes. Me sentant appelé à quitter la Pologne, et prenant cette rencontre pour un signe de Dieu, je fis ma demande d’engagement au sein de ce diocèse qui refusa ! Je contactai donc le diocèse de Fréjus-Toulon et, avec l’accord de Mgr Dominique Rey, je fus envoyé comme administrateur au sein de deux paroisses : Plan de la Tour et La Garde Freinet, où Martial Codou vit et exerce son diaconat permanent. En quittant mon pays d’origine, j’avais dit à mon provincial que je continuerais ma mission d’aider les personnes souffrantes… alors qu’en moi-même je me disais : « tu seras d’abord un curé, alors qu’est-ce que tu es en train de dire ? » Mais en arrivant à La Garde Freinet, j’appris l’existence du Monastère Invisible de Jean-Paul II qui allait conforter mes propres intuitions !
Quelques mois plus tard, pendant une rencontre des prêtres avec notre évêque à La Castille, j’ai été amené à parler de l’intuition de Martial, à propos du Monastère Invisible. Puis les choses ont mûri, les mois ont passé et c’est avec Martial que plus tard nous nous sommes rendus chez Mgr Rey, pour mettre au point les détails concernant ce Monastère. L’évêque m’a alors nommé à ma grande joie, accompagnateur du Monastère !
A noter qu’entre 2001 et 2007, je fus souvent invité à Radio Maria, à Toruń, en Pologne dans l’émission de Barbara qui avait lieu chaque dimanche de 13 à 14 heures. Cette émission était consacrée aux malades. J’y participais parfois seul ou en compagnie du psychiatre et de la psychologue afin d’y partager nos expériences de collaboration au cours des retraites spirituelles que nous animions ensemble. C’est elle, qui la première, m’a parlé d’une association d’offrande des souffrances pour la vie des nouveau-nés. Association qui a vu le jour au moment du passage de Jean-Paul II de ce monde vers la maison du Père. Cet été, pendant mes vacances, Barbara me reçut de nouveau, j’en profitai pour lui parler du Monastère Invisible de Jean-Paul II afin que ses auditeurs soient au courant. Ce fut très bien accueilli et il y eut beaucoup de demandes pour la prière de consécration !
Tout au long de ma vie de prêtre, j’ai toujours visité les malades. Dans notre communauté des carmes déchaussés, j’étais destiné entre autres à ce genre d’apostolat, par exemple au Rwanda avant la guerre, puis pendant les massacres, et après, dans les camps de réfugiés Rwandais au Burundi.
Quand Mgr Dominique Rey nous a demandé à Martial et moi de développer l’intuition du Monastère Invisible de Jean-Paul II, j’ai compris que cette parole que j’avais dite à mon provincial s’accomplissait ici.
Les témoignages qui suivent montrent bien la grâce de Dieu pénétrant notre vie et notre apostolat. Il faut être à l’écoute et se laisser guider par le Seigneur. Le premier témoignage relate une expérience où j’ai réellement frôlé la mort, et le second concerne une situation au cours de laquelle j’ai joué, malgré les circonstances, le rôle d’un médiateur spontané !
Pour moi ces deux expériences sont des signes de la présence de Jésus Miséricordieux – « Jésus, j’ai confiance en toi », qui était vénéré dans notre paroisse de Gahunga, dans le diocèse de Ruhengeri, et plus tard, dans la paroisse de Ruhango (où le père Stanislas Urbaniak, pallotin, a fondé le sanctuaire de La Miséricorde Divine), dans le diocèse de Kabgayi.
1er témoignage du P. Julien : j’ai survécu à ma propre exécution !
Le 2 février 1991, j’étais invité chez les sœurs des Anges pour fêter deux Marie ! Les rebelles pendant ce temps-là étaient descendus de l’Ouganda et avaient gagné du terrain en arrivant sur deux communes : Nkumba et Kinigi. Avec le prêtre pallotin et mon confrère Richard, il nous était impossible de rentrer chez nous. Nous avons donc passé la nuit chez les prêtres indigènes à Busogo. Le lendemain, 3 février 1991, l’évêque nous confirmait par téléphone que la voie était libre et que nous pouvions passer.
J’étais donc avec mon confrère carme et laïc Richard et le vétérinaire de la commune de Nkumba, à 2 kms de notre couvent de Gahunga (litt. « La Fuite »), où les commandos de paras étaient venus pour rétablir l’ordre, c’est-à-dire chasser les rebelles et les repousser vers l’Ouganda. Ils nous ont alors proposé leur aide car d’après eux, nous ne serions pas arrivés chez nous sains et saufs… C’était simple, il suffisait que nous montions avec eux dans leur camion, ils nous conduiraient « en toute sécurité » pendant qu’ils « nettoieraient le terrain », selon leur propre expression ! Ce qui signifiait qu’ils tireraient avec leurs mitraillettes dans les bananeraies alentour sur les rebelles pour les chasser ! Pour ma part, je préférais nettement rentrer chez moi une fois que la route serait nettoyée… et j’ai proposé à Richard d’aller chez les pères blancs en attendant !
Toute une bande de jeunes avec qui nous jouions au foot le week-end était là, sur le chemin, quand une section de militaires est arrivée et nous a confondus avec les mercenaires (en partie à cause de moi qui avais machinalement remonté le bas de mon pantalon jusqu’au genou, à cause de la chaleur… malheureusement c’était le signe de reconnaissance des mercenaires, ils avaient tous le pantalon remonté jusqu’au genou !!), ces mercenaires qui étaient impliqués dans la guerre qui avait éclaté après la visite du Pape Jean-Paul II au Rwanda le 1er Octobre 1990 (jour de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus). Les jeunes ont tenté de nous défendre et dire que nous étions leurs pères, mais ils ne les crurent pas ! Pensant que nous les avions manipulés pour qu’ils nous guidaient jusqu’à la centrale électrique de Ntaruka, pour la faire sauter !
J’étais vêtu en civil ce jour-là, Richard aussi, et il tenait une petite caisse en bois dans la main droite, cette caisse contenait des outils mais les soldats étaient persuadés qu’elle contenait plutôt une bombe ; ils pensaient donc que nous participions au complot des rebelles !
J’ai essayé d’expliquer notre situation, mais le commandant n’a rien voulu savoir, il voulait exécuter le vétérinaire que j’ai défendu du mieux que j’ai pu ! Il nous obligea ensuite à monter dans sa voiture, nous avons roulé et un peu plus loin, il nous a ordonné de descendre de la voiture et d’aller dans une fosse près de la chaussée ; les soldats en demi-cercle à 10 m de nous, préparaient leurs fusils pour nous exécuter. Frère Richard est tombé à genoux en demandant l’absolution. Moi étendant sur lui ma main droite, au lieu de dire les paroles du pardon, j’ai prononcé trois fois en polonais « Éternel repos donne-leur, Seigneur » et après, sans confusion je lui ai donné l’absolution. Ensuite, comme je n’avais pas la possibilité d’obtenir l’absolution à mon tour, je dis une prière dans mon cœur : « Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit ». J’étais tellement content, tellement confiant, j’avais en moi une telle paix que je me suis senti comme en extase. En regardant le ciel bleu, les nuages au-dessus des volcans, je n’avais qu’une seule pensée – partir de ce monde en paix, tellement j’étais heureux.
Peut-être mon état d’esprit a-t-il impressionné les soldats, comme l’attitude de frère Richard qui gémissait : « imbabazi imbabazi » (ayez pitié de nous) et moi je lui assénai un «de grâce périssons dignement ! »
A cet instant, le commandant changea son ordre et intima à ses soldats de reprendre la voiture ! Ils nous emmenèrent au poste. Là, un major nous a reconnus et emmenés chez notre évêque Phokas Nikwigize qui les a assurés que nous étions bien ses missionnaires et non des mercenaires… Alléluia ! En prononçant mon nom : Ilwicki, le commandant a compris Whisky et nous proposa d’en boire ! Ce à quoi l’évêque répondit que nous ne buvions aucun alcool… Nous avons passé la nuit suivante à l’évêché, le vétérinaire a quant à lui retrouvé sa famille le soir même.
Ce jour-là, en réalisant que j’étais passé à deux doigts de la mort, ce fut comme si l’on m’offrait une seconde et nouvelle vie ; un vrai cadeau du ciel ! À compter de ce jour, j’œuvrai davantage encore pour contribuer à la paix au Rwanda, où j’exerçais mon apostolat.
2ème témoignage du P. Julien : je deviens le médiateur spontané d’un conflit violent !
Trois ans après, le 23 avril 1993, en allant de Butare à Kigali, la capitale, pour un colloque avec la fraternité du Saint-Scapulaire du Carmel (organisé au centre pastoral Saint-Paul) dont j’étais responsable pour tout le Rwanda, je fus arrêté par des jeunes au carrefour de Gitarama (la ville préfectorale) à mi-chemin.
Ces jeunes faisaient la grève et alors qu’une centaine de véhicules me précédaient et qu’une autre centaine me suivaient, c’est ma voiture qui fut la première arrêtée !
Je demandai à la sœur carmélite qui m’accompagnait de bien vouloir prier pendant que j’essayais de négocier notre passage ; en effet, j’étais attendu au colloque et à une retraite spirituelle chez les sœurs carmélites, à Nyamirambo*, quartier de Kigali (*litt. « Cadavres ») et j’avais à cœur de m’y rendre.
Mais les jeunes grévistes, poussés par les commerçants, avaient décidé de nous prendre en otages ! Moi et tous les autres !
Je suis alors sorti de ma voiture avec un geste des doigts qui liait l’annulaire au pouce, les autres doigts redressés en répétant : « Tumerewe neza – mumerewe neza » (« Nous sommes bien – Vous êtes bien ») …ce à quoi j’ajoutai : dans Celui qui nous aime et nous sauve !
Ce simple geste (qu’on peut voir dans plusieurs icones et aussi dans la liturgie indienne) exprime la divinité et l’humanité en la personne de Jésus-Christ, qui est le bien suprême pour l’homme, c’est une bénédiction qui donne la paix par sa mort et sa résurrection… C’est une véritable réconciliation. La paix venant de ses deux natures réunies.
En discutant avec les différents protagonistes, j’appris vite ce qui se passait. Et j’eus spontanément envie d’intervenir pour arriver à mettre fin à ce conflit qui se situait entre les commerçants et le préfet. J’ai tout d’abord cherché du soutien auprès d’autres personnes qui étaient arrêtées comme moi, mais en réponse je n’ai obtenu que des : « Nous ne voulons pas nous en mêler pour ne pas aggraver la situation ».
Je suis donc allé parler avec les commerçants en leur disant d’exprimer tout ce qu’ils avaient de « caché dans le ventre ». En ikinyarwanda – la langue locale : « cacher dans le ventre » signifie : ne pas parler de ses émotions. Je voulais que chaque partie exprime son ressentiment, qu’ils disent vraiment ce qu’ils ressentent (la colère, la tristesse, la peur).
De plus, ils étaient taxés deux fois plus que les autres commerçants du pays, et devaient payer un important impôt à la préfecture. Les commerçants avaient été soupçonnés par le préfet de cacher des armes et de collaborer avec les rebelles. Pour cette raison, le préfet avait envoyé un douanier pour fermer des magasins. Mais les commerçants unis avaient enfermé le douanier et bloqué sa voiture.
Ensuite ils ont embauché des jeunes pour qu’ils arrêtent les voitures de passage et les prennent en otages. J’appris qui étaient les meneurs et je leur proposai aussitôt d’aller négocier auprès du préfet et de lui parler de tout ce qui s’était passé. Ils avaient déjà essayé mais en vain, et c’est pourquoi ils en étaient venus à manifester leur mécontentement en arrêtant tous les véhicules.
Je me suis donc rendu personnellement et seul à la préfecture, mais là-bas on m’a dit que monsieur le préfet était absent. Au fond de moi, j’avais le sentiment qu’il était présent et j’ai donc attendu qu’il sorte ! Ce qu’il a fini par faire après seulement quelques minutes ! J’avais en attendant, prévenu les employés de la préfecture que les commerçants étaient prêts à prendre en otage beaucoup de monde avant de venir mettre le feu à la préfecture !
Lorsque le préfet est sorti et que je me suis retrouvé face à lui, je lui ai dit, que le temps était favorable pour une négociation, que cela me rappelait la Pologne à l’époque de Solidarité, qu’il était temps maintenant pour qu’il s’entende avec les commerçants de sa ville préfectorale. Mais à la condition, lui dis-je, que vous vous présentiez à eux comme devant vos égaux. Vous devez tout faire pour qu’ils ne se sentent pas dominés mais compris.
Mais hélas cette première rencontre échoua. Les jeunes ont commencé à se diriger vers la préfecture pour la brûler et la démolir. De nouveau je me suis adressé à eux en leur disant : « vous marchez comme des voyous, comme ceux qui marchent avec Judas, pour arrêter Jésus au jardin des oliviers ». Quelqu’un a dit, « ils savent ce qu’ils font ».
Je leur ai demandé alors : « Est-ce que les bâtons, le feu, les fusils, les pierres – tous ces instruments de violence sont plus importants que votre petit prince ? (terme utilisé par les rwandais pour désigner leur cœur : ainsi que ce proverbe rwandais le dit : « akami ka muntu n’umutima we » – le petit prince de l’homme c’est son cœur !) « Ou est-ce que votre petit prince passera au-dessus de la violence et vaincra cette situation ? »
Alors, comme par miracle, ils partirent. Tout cela n’aura duré que trois heures. Un petit groupe d’entre eux est revenu pour me dire : « Murakoze cyane, padiri. Tumerewe neza, mumerewe neza. – Merci beaucoup, père, nous sommes bien, vous êtes bien » !!
La pluie tombait et nos voitures sont reparties chacune dans sa direction…
Quelques semaines après j’ai donné ce témoignage à l’université de Butare en présence du nonce apostolique Giuseppe Bertello en disant que les Rwandais (Abanyarwanda) savent bien communiquer et s’entendre mais il faut savoir s’appuyer sur certaines régularités de langage et sur leur sagesse ancestrale.
Il faut savoir qu’un an après cet évènement qui m’apparaît après coup avoir été orchestré par Dieu, faisant de moi un médiateur spontané dans ce conflit, les massacres rwandais ont éclaté. J’ai par la suite passé quelques temps au Burundi où j’intervenais au camp de réfugiés des Rwandais rescapés.
Épilogue
Mon aventure africaine a fini par se terminer. J’ai pris une année sabbatique au Saint-Désert de Roquebrune-sur-Argens, avant d’essayer de retourner au Rwanda, mais on m’a fait comprendre que je n’étais pas le bienvenu et que personne n’avait besoin de médiateur ni de conciliateur là-bas… J’en fus peiné car j’avais étudié quatre années la communication, la théologie pastorale, la réconciliation dans le but de leur apporter à nouveau mon aide…
J’ai fait plusieurs visites à Medjugorie (ex-Yougoslavie) et elles m’ont à chaque fois donné à comprendre que la grâce du lieu contribue à la rénovation des Eglises du monde entier, parce que les gens y prient pour la paix dans le monde, s’engagent dans la vie paroissiale, rénovent la liturgie et se réconcilient entre eux et avec Dieu en revenant chez eux après un pèlerinage là-bas. Ce qui fut le cas de Martial…
Après un pèlerinage à Fatima au cours duquel j’avais marché à genoux autour de la statue de la Sainte Vierge en la priant de me permettre de retourner en Afrique, je reçus la lettre de mon provincial qui m’annonçait que j’étais affecté en Russie ! Les voies du Seigneur sont décidément impénétrables ! Qu’à cela ne tienne, je partis donc deux ans en Russie où certains de nos paroissiens étaient de l’ancienne Tchétchénie composée de plusieurs nations comme toutes les républiques russes de l’époque. Bizarrement, je me rendais compte que je marchais sur les traces de mes ancêtres, notamment mon arrière-grand-mère qui était née à St-Petersbourg ainsi que ma grand-mère qui était comédienne à Orenbourg et qui avait fondé un orphelinat en Pologne à Giżycko (la région Mazury) pour les enfants allemands dont les parents avaient été tués pendant la guerre par les Russes…
Puis ma mission se termina et mon provincial me rappela de nouveau en Pologne. Là j’ai fait la connaissance d’un psychiatre et d’une psychologue qui avaient envie de collaborer avec un prêtre. Nous avons convenu qu’ensemble nous aiderions les gens qui avaient des problèmes d’ordre psychologique, psychiatrique et spirituel. Cette collaboration dura six ans et fut très enrichissante.
Puis c’est en France que je fus affecté… Dans le sud de la France exactement, où j’avais Le Plan de la Tour et La Garde-Freinet comme paroisses, là, une nouvelle période de ma vie commence… notamment avec le Monastère Invisible de Jean-Paul II qui je pense, va développer la démarche spirituelle et pastorale au profit des personnes souffrantes dans la dimension eucharistique et ecclésiale pour le renouvellement de la foi chrétienne dans notre Église catholique romaine.